Jeûner, c'est pas fait pour moi
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Jeûner, c'est pas fait pour moi


Avant toute chose, permettez moi de définir ce qu’est le jeûne :

Le jeûne est la privation, volontaire ou non, de nourriture (jeûne hydrique), accompagnée ou pas d'une privation de boisson (jeûne sec). On parle aussi de jeûne matinal, pratique consistant à ne faire qu'un seul repas important par jour.


Le principe du jeûne réside d’une part dans le fait de réduire toute prise alimentaire à sa plus simple expression pour supprimer toute digestion. D’autre part, de se mettre au repos sensoriel avec une activité motrice minimale, toute l’énergie se trouvant alors réservée à l’élimination et à la régénération.

1 ére intuition : je vais avoir faim

« Il faut manger le matin pour être en forme, ne pas démarrer la journée le ventre vide »… Les idées préconçues telle que celle-ci sont multiples. Ne pas manger est lié aux notions d’affaiblissement et d’amaigrissement, évocatrices de maladies graves, Aie, aie, aie… Jeûner n’est pas s’affamer : Ce n’est pas une restriction calorique, car cela implique une adaptation négative du corps, qui a tendance à stocker plus.

2 éme intuition : j’aime trop manger

manger pour vivre : l'excès de nourriture nous fait vieillir plus vite et mourir avant l’heure. Notion de suralimentation et sous nutrition. C’est très récemment que nous, Européens, avons eu accès à de la nourriture bon marché, en quantité largement suffisante. Même si cela s’est fait au détriment de la qualité des produits.

3 éme intuition : c’est pas sérieux

ça ne peut pas être efficace : jeûner est trop simple pour avoir un effet profond. Jeûner ne peut pas être la base d’une thérapie sérieuse.

Les médicaments chimiques, oui. La chirurgie, oui. Mais soigner de vraies maladies avec le jeûne !? Ce n’est pas sérieux.

Et pourtant… diabète, cancer, Alzheimer : le jeûne aide à soulager toutes ces maladies tragiques.

L’intérêt des chercheurs pour cette pratique est assez récent. La recherche sur le jeûne n’en est qu’à ses balbutiements. Mais déjà de nombreux scientifiques estiment que le jeûne est la thérapie la plus puissante.

4 éme intuition : Je risque de mourir si je jeûne

En 1937, les spécialistes de la santé évaluaient à une mort certaine après 8 jours de privation de nourriture. Aujourd’hui après 50 à 76 jours max, il y a de grandes chances pour y rester pour de bon, mais il y a une certaine marge !


Jeûner est naturel


Lorsque l’on souhaite apporter des preuves tangibles sur des phénomènes sérieux, nous allons voir du côté des animaux pour savoir si cette option est naturellement présente chez eux.


Lorsque l’on souhaite apporter des preuves tangibles sur des phénomènes sérieux, nous allons voir du côté des animaux pour savoir si cette option est naturellement présente chez eux.


Pour le jeûne, n’allons pas par 4 chemins, c’est le cas chez de nombreux animaux.

Par exemple, le lion après avoir ingurgité 35kg de nourriture, offre à son corps une semaine de jeûne.


Nous retrouvons aussi chez les oiseaux migrateurs des champions qui sans une graine parcourt plus de 1000 kms.

La palme revient au manchot empereur qui couve pendant 4 mois ses oeufs dans des conditions extrêmes.


Ainsi dans le règne animal, il est d’usage de jeûner en cas de colère, de blessures, en période de rut ou lors d’une infection.


La nature elle-même se met en jeûne en Hiver.


Chez les hommes, c’est une autre histoire, quoique ! Est-ce que nous aussi nous savons jeûner ? La réponse est… OUI. Nous jeûnons sans le savoir tous les jours ou plutôt toutes les nuits ! En effet, nous mangeons pendant la journée et nous jeûnons la nuit, en dormant, permettant ainsi à notre organisme d’effectuer ses travaux de nettoyage et d’entretien.


C’est un jeûne physiologique, dont la durée est d’environ 10 h, délai entre le dîner et le petit déjeuner. Car il ne faut pas oublier que chaque matin, nous dé-jeûnons.

À vrai dire, le jeûne est une tradition ancestrale dans les sociétés humaines. Sans faire une liste complète, on peut citer plusieurs religions qui ont ritualisé le jeûne : Le christianisme, l’hindouisme, le bouddhisme, l’Islam.


Au-delà des religions, les humains ont toujours été forcés de jeûner : mauvaises récoltes, famines, pauvreté. Nous sommes tous les descendants d’individus ayant survécu aux périodes de famines et aux restrictions saisonnières.

La capacité à jeûner sur de plus longues périodes fait partie intégrante de notre programmation génétique

40 ans d’expériences, un peu d'histoire




Remis à l’ordre du jour Au XIXe , XXe siècle, le jeûne est de nouveau utilisé par quelques médecins ou hygiénistes et naturopathes.


Aux Etats-Unis, les Dr Isaac JENNINGS, en 1830, et TILDEN, vers 1900, recommencent à préconiser le jeûne comme outil thérapeutique. Hubert SHELTON (1895-1985) physiologiste et hygiéniste, vulgarisateur des méthodes naturelles, a fait jeûné plus de 25000 personnes.

Arnold Ehret (naturopathe allemand puis américain), propose une approche du jeûne rationnel adapté à chaque individu.


Enfin, en URSS puis aujourd’hui en Russie, le jeûne à visée médicale est très utilisé depuis les années 1920. Dans ce pays, de nombreuses études scientifiques ont d’ailleurs été consignées par écrit, mais malheureusement, pour l’instant, peu d’entre elles ont été traduites. Le sanatorium de Goryachinsk est le premier centre spécialisé de Russie où est pratiqué le jeûne thérapeutique médicalisé. Aujourd'hui plus de 7000 patients ont pu y être soigné. Le centre est spécialisé dans le jeûne complet de longue durée avec un suivi médical spécialisé.


En Allemagne, dans les années 70 le Dr Otto BUCHINGER crée la première clinique de jeûne après avoir lui-même expérimenté cette pratique pour améliorer sa santé. Aujourd’hui, 15% à 20% de la population déclare avoir jeûné. Remboursé par le système de santé. depuis 10 ans, centre ouvert dans les hôpitaux.


En France, de nombreux naturopathes Paul CARTON, André PASSEBECQ (1920-2010), puis Albert MOSSERI (1925-2012), quand à lui apporte la notion de descente alimentaire par palier avec à son actif 4000 cures en 35 ans.


Désiré MERIEN (1935) conseille aussi le jeûne à ses patients.

Dans les années 1980, une autre façon de jeûner apparaît. Le mouvement « Jeûne et Randonnée » est créé, d’abord en Suède puis en Allemagne. Ce jeûne est introduit en France en 1990 par Gisberg BÖLLING.


En France, il n'y a pas de structures permettant les jeûnes médicaux. Pourtant, 4 000 jeûneurs par an, accueillis en centre de bien-être. Les médias parlent de cette pratique, la littérature se fait plus abondante : de 1922 à 2015, le jeûne a fait l’objet de plus de 90 000 publications scientifiques.


Pourquoi jeûner ?



Nous ingurgitons en moyenne 500 kg de nourriture par an. A 40 ans cela fait 20 tonnes… La digestion est génératrice de déchets qui produisent des toxines, qu’il nous faut donc éliminer. C’est le rôle de certains organes, appelés émonctoires : le foie, les reins, les intestins, les poumons, la peau et les muqueuses.


Nous mangeons souvent plus qu’autrefois et les aliments sont de moins bonne qualité, d’où un encrassement toujours plus tenace.


Le temps de jeûne nocturne écourté souvent associé à une qualité de sommeil médiocre dû au stress journalier. Permet au foie de perdre ainsi 20% de sa capacité de filtration nocturne du sang et de la lymphe. Nous dînons plus tard le soir, et prenons le petit déjeuner tôt le matin.


La disparition des périodes naturelles de restriction alimentaire et la diminution de l’élimination des toxines conduisent à « l’encrassage » de l’organisme : notre corps n’a plus le temps de faire son ménage intérieur, et les déchets s’accumulent… On résume, trop de nourriture, stress omniprésent, Organes d’éliminations surchargés, sommeil perturbé, alors jeûner permet :

  1. de favoriser l’élimination des déchets et du poids superflu » résume le Dr Yuumi ISHIHARA (Japon).« L’homme moderne mange plus que son corps peut digérer, assimiler et éliminer, ce qui provoque une mauvaise circulation et toutes sortes de maladies.

  2. de corriger le terrain. en retrouvant une énergie nerveuse utilisé principalement par la digestion.

Manger puis s’arrêter


Imaginez combien de temps est consacré à la nourriture : liste de courses, courses, préparation repas, repas, nettoyage, digestion et le cycle recommence…70 % de notre temps.

L’humain n’est pas programmé pour se limiter quand il rencontre de la nourriture (d’après Dr KEYS, médecin américain spécialiste de la nutrition 1904-2004).

Nos cellules saines savent recevoir les micronutriments ou recycler les réserves du corps.


Programme 1 : Nourriture externe - DIGÉRER - apporte chaleur et énergie

MODE - Faim / SAtiété / Satisfaction


Phase de transition


Programme 2 : Nourriture interne - RECYCLER - apporte chaleur et énergie

MODE - Absence de Faim / SAtiété / Satisfaction




Vous voulez être écologique, et bien commencer par vous même…
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