Le sauna : un virtuose de la fièvre
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Le sauna : un virtuose de la fièvre

Le sauna nous apporte les bienfaits de la fièvre. De temps en temps, le fait d'élever la température du corps permet d’évacuer le "trop" qui caractérise nos sociétés contemporaines.


Voici quelques bienfaits du sauna :


Le sauna élimine les toxines et les impuretés du corps

La transpiration et les températures élevées dans un sauna ouvrent les pores du corps, et aident à réduire les niveaux de toxines et d’impuretés.

Ces hautes températures font du sauna un lieu très hygiénique, puisque aucune bactérie ne survit lorsque le mercure dépasse les 82 degrés Celsius.


Le sauna aide à maintenir une peau claire et saine

La chaleur du sauna assouplie aussi les tensions du visage et améliore l’élasticité de la peau.


Le sauna aiderait la production d’interféron dans l’organisme

L’interféron est une protéine anti-virale qui possède de puissantes propriétés anti-cancéreuses.


Une séance de sauna soulage la douleur et la fatigue des muscles

Une séance de sauna à température élevée a pour effet d’augmenter la vitesse de circulation sanguine ce qui provoque un soulagement rapide des douleurs et des courbatures.


Le sauna améliore la circulation et la pression artérielle

L’effet sur la pression artérielle est temporaire, des bains de sauna fréquents, peuvent permettre chez certaines personnes de maintenir un niveau de pression artérielle plus bas.


Un «Fitness» cardio-vasculaire

L’utilisation régulière de saunas permet de maintenir les vaisseaux sanguins dans de meilleures conditions. Des séances multiples et répétées de sauna finlandais participeront au bon fonctionnement du système cardio-vasculaire.


Le sauna aide à résister à la maladie et a un effet décongestif

La chaleur du sauna met le corps dans un état de fièvre artificielle (hyperthermie). Cette «fausse fièvre » stimule le système immunitaire qui entraîne une production accrue de globules blancs et d’anticorps pour lutter contre les maladies. L’action de la vapeur aide à éliminer toute congestion désagréable.


Le sauna peut aider à la fonction rénale

Une séance de sauna peut augmenter la propre fonction rénale. La transpiration à travers les pores de la peau excrète une bonne quantité de déchets de l’organisme et réduit la charge exercée sur les reins.


Le sauna aide à perdre du poids

Notre corps peut brûler jusqu’à 300 calories au cours d’une séance de sauna. Même si la plupart de la perte de poids dans le sauna est une perte d’eau, prendre régulièrement des séances de sauna peut compléter un programme de perte de poids.


Le sauna aide à apaiser la douleur d’un coup de soleil

La chaleur du sauna apaise la peau brûlée par le soleil, et agit sur le sang qui se précipite à la surface pour aider à la guérison.


Le sauna soulage la tension, le stress et la fatigue mentale

Une séance de sauna détend énormément le corps et l’esprit et favorise un sentiment de bien-être et un sommeil plus réparateur et de meilleure qualité. En effet, les endorphines libérées et la température du corps plus élevée avant l’heure du sommeil favorisent un sommeil plus reposant et plus profond.


La fièvre, un processus vital





Commentaire. Bickel, le dessinateur, nous offre encore une belle série sur les bienfaits de la fièvre. Avec toujours son humour. Avec son aimable autorisation.

La fièvre n’est pas une maladie, c’est un remède.

Jusqu’à 38°5 elle recrute les microbes dont nous avons besoin pour régler les problèmes. Puis elle se maintient entre 38°5 et 39°5 en bloquant le nombre de bactéries qui peuvent continuer à agir (Effet bactériostatique).


Dès 39°5 la fièvre devient bactéricide, c’est à dire antibiotique. Peu de germes résistent à une fièvre élevée plus de quelques heures.

Il n’y a pas à chercher de remède contre la fièvre, la fièvre est le remède. L’élévation de la température du corps est un phénomène vital. La fièvre survient uniquement lorsque notre intelligence organique le juge nécessaire. La fièvre joue un rôle important dans les fonctions immunitaire, métabolique, circulatoire etc.

L’élévation de la température permet au corps de mobiliser ses défenses immunitaires. Elle a une action directe sur les agents pathogènes tout en stimulant les défenses de l’organisme.

La fièvre permet de ramener certains dépôts, certaines substances à un état qui permettra leur mobilisation et leur transport par le sang dans le but de leur élimination (acide urique, cellules cancéreuses etc.). La fièvre stimule aussi les émonctoires (peau, reins, intestins, poumons).

Accompagnée de réactions comme la sudation, les éruptions cutanées, les expectorations, les sécrétions de mucus, la fièvre est le signe que le corps tout entier se mobilise pour se défendre et éliminer. Respecter la fièvre, c’est respecter l’énergie vitale de l’organisme face à un trouble de santé. De nombreuses expériences effectuées par le Pr. Lwoff de l’Institut Pasteur à Paris, ont montré, qu’à partir d’une température de 39° ou 39,5°, la majorité des virus (y compris celui de la poliomyélite) sont inhibés ou détruits.

D’autres expériences, comme celles menées par le Dr Mathew Kluger, confirment cette thèse. Le Pr. Lwoff a injecté le virus de la poliomyélite à des lapins et a ensuite évalué leurs réactions à différentes températures. Plus les animaux avaient chaud, plus ils survivaient à la polio. Il a notamment observé que les lapins contaminés succombaient en masse dès qu’on leur inoculait un médicament contre la fièvre.

D’autres expériences ont consisté à injecter une substance toxique à des animaux à sang froid comme les lézards. Intoxiqués, ils cherchaient spontanément à s’exposer au soleil ou près d’une source de chaleur. Soumis à la chaleur, ils survivaient, alors que ceux qui étaient soustraits à la chaleur, présentaient un fort taux de mortalité. Le Pr. Lwoff a passé une grande partie de sa carrière à démontrer scientifiquement le rôle salvateur de la fièvre.

Les travaux du Pr. Lwoff ont été étouffés comme c’est le cas de nombreux génies précurseurs. Ses écrits sont devenus introuvables (normalement, on devrait les trouver dans les archives de l’Institut Pasteur). Les travaux de Lwoff ne figurent pas dans le cursus des études de médecine.


Les dangers des antipyrétiques



Les médicaments antipyrétiques (aspirine, paracétamol …) vont décapiter tout ce système de défense. Empêcher l’organisme de générer ses propres défenses immunitaires en coupant la fièvre peut mettre la vie du patient en danger.

Par exemple, quand on nous répète constamment que la grippe provoque de nombreux décès : est-ce la grippe qui tue ou la bêtise humaine qui s’acharne à combattre les symptômes de la maladie ?

Il y a quelque temps, un médecin a été suspendu après avoir causé la mort d’un nourrisson en prescrivant une dose trop élevée de paracétamol. En réalité, ce genre d’accident est fréquent mais rarement reconnu. Que faire en cas de fièvre ? La fièvre s’accompagne de phénomènes d’asthénie, de soif et d’anorexie. Ces symptômes sont bénéfiques, obligeant l’organisme à se mettre au repos.

A noter :

  1. Le fiévreux doit donc être mis au repos et rester au chaud en lui faisant boire de l’eau ou des tisanes non sucrées (éventuellement avec une mini dose de chlorure de magnésium).

  2. Il ne faut surtout pas donner de fruits ou de jus de fruits, notamment s’il s’agit de fruits acides.

  3. Il ne faut pas chercher à faire baisser la température avec de l’eau froide ou des enveloppements froids. Mettre un malade qui a une forte fièvre dans l’eau froide, c’est prendre le risque de le tuer.

L’hypothalamus joue le rôle de chef d’orchestre dans la montée en température. Il est le thermostat qui régule notre température corporelle. Le seul danger réside dans le fait qu’il puisse être perturbé et déréglé par des traitements médicaux. Dans ce cas, une surveillance médicale sera nécessaire.

En conclusion, il ne faut pas avoir peur de la fièvre, bien au contraire. Elle représente une manifestation salvatrice de notre organisme et cette hyperthermie est une réaction normale à une situation de crise. La fièvre permet la maturation du système immunitaire chez l’enfant. Elle est la meilleure parade aux infections.

Passionné par les méthodes naturelles de santé, j’ai suivi plusieurs formations dans les années 70, notamment avec André PASSEBECQ (Association «Vie et Action ») Le plus important pour moi ce ne sont pas les cours théoriques mais les expériences de vie que j’ai pu avoir sur moi et mon proche entourage. Ceci m’a donné une grande confiance en mon corps et ses capacités d’auto guérison. René BICKEL mai 2017

Sources : Article paru dans la Lettre Médecine du Sens n° 165

https://www.plus-saine-la-vie.com/sante/les-11-bienfaits-du-sauna/

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